Les réglementations européennes sur les émissions de CO₂ imposent des objectifs de neutralité carbone dès 2035, accélérant la transformation des modèles économiques des acteurs de la mobilité. Les investissements dans les infrastructures électriques dépassent désormais ceux alloués au développement des réseaux routiers traditionnels.
Les géants de la tech s’imposent face aux constructeurs historiques, bouleversant la chaîne de valeur et redistribuant les marges. Les collectivités locales, de leur côté, multiplient les expérimentations sur la tarification dynamique et le partage de données, créant de nouveaux terrains d’entente ou de friction entre public et privé.
Un secteur en pleine mutation : pourquoi la mobilité change de cap en 2025
La transformation du secteur de la mobilité s’accélère sous la pression de l’urbanisation, du climat et de la technologie. Les zones urbaines dictent de nouveaux usages, de nouvelles règles du jeu. Désormais, la mobilité à la demande n’est plus un simple service : elle devient un standard, portée par l’intensité urbaine et la quête de flexibilité. Mais si l’envie d’innovation est manifeste, la réalité se heurte à des limites d’infrastructures, à la rigidité des normes, et à la nécessité de bâtir la confiance entre tous les acteurs.
Les solutions de mobilité durable redessinent le paysage. L’essor de la mobilité électrique se nourrit de l’expansion des zones à faibles émissions, des exigences ESG et des progrès sur le coût et la capacité des batteries. Sur le terrain, les politiques publiques françaises et européennes, avec la directive CSRD en fer de lance, structurent l’offre. Des entreprises comme Greenway et Omnicar déploient des solutions concrètes : location de véhicules électriques, outils de gestion de flotte, modules de suivi environnemental.
Voici les grandes tendances qui façonnent cette mutation :
- Mobilité à la demande : elle progresse sous l’impulsion de la technologie et des enjeux écologiques, mais doit composer avec des infrastructures parfois à la traîne.
- Mobilité électrique : stimulée par les incitations publiques et l’innovation, elle dépend encore de l’acceptation sociale et d’un réseau de recharge suffisamment dense.
- Protection des données : établir la confiance du public autour de la collecte et de l’usage des données devient un enjeu central.
Le transport collectif, le transport routier et le ferroviaire s’adaptent, intégrant peu à peu ces nouvelles exigences. Dans les centres urbains, la micro-mobilité, trottinettes, vélos, scooters, s’impose comme la solution pour les derniers kilomètres. L’efficacité, la durabilité et l’exploitation intelligente des données dessinent les nouveaux défis à relever.
Quels sont les moteurs de la mobilité durable aujourd’hui ?
En 2025, la mobilité durable s’appuie sur plusieurs leviers décisifs. Les politiques publiques tracent la voie : zones à faibles émissions (ZFE), directive CSRD et objectifs ESG imposent des normes strictes, accélérant la transition pour les entreprises et les collectivités. Résultat : la mobilité électrique s’impose, portée par des aides financières et la chute du prix des batteries. Ce mouvement rend possible l’accès à des solutions innovantes, aussi bien dans les grandes villes qu’en périphérie.
Quelques opérateurs, à l’image de Greenway, Le Ranch ou Omnicar, misent sur une diversification accrue : location de flottes électriques, outils d’optimisation, gestion intelligente des trajets. L’innovation se concrétise également par l’essor des bornes de recharge intelligentes et la généralisation de la recharge bidirectionnelle, où le véhicule devient acteur du réseau énergétique.
Deux axes structurent désormais l’évolution du secteur, comme l’illustrent ces points :
- Efficacité opérationnelle : automatisation des flottes, suivi en temps réel des émissions de CO₂, adaptation agile aux évolutions réglementaires.
- Expérience usager : accès simplifié à une multitude de solutions, du minibus électrique à la trottinette partagée.
La transition vers la mobilité électrique ne se résume plus à l’achat d’un nouveau véhicule : elle mobilise tout un écosystème où la donnée, la connectivité et la flexibilité s’imposent comme des leviers incontournables pour répondre aux défis quotidiens des déplacements.
Les technologies émergentes qui vont transformer nos déplacements
En 2025, le virage s’amorce pour la mobilité partagée et la gestion intelligente des flux. L’intelligence artificielle révolutionne déjà les plateformes MaaS (Mobility as a Service), qui font dialoguer autobus, métro, micro-mobilité et covoiturage en temps réel. L’optimisation des itinéraires, la personnalisation des offres et l’agrégation des données ouvrent une nouvelle ère pour les déplacements urbains et interurbains.
La micro-mobilité s’installe durablement dans les villes : trottinettes électriques, vélos à assistance, scooters en libre-service. Ces solutions, propulsées par la location à la demande, répondent à l’exigence de rapidité et au défi environnemental. De nouveaux progrès sur les batteries solides promettent une autonomie renforcée, tandis que les bornes intelligentes multiplient les options de recharge rapide et participent à la gestion du réseau électrique.
La mobilité à la demande bénéficie, elle aussi, de l’intégration d’algorithmes prédictifs et de modules ERP de nouvelle génération, qui transforment la gestion des flottes. Les véhicules autonomes, en phase de test dans plusieurs régions françaises et européennes, préfigurent une automatisation des transports collectifs, une baisse des coûts d’exploitation et une adaptation dynamique selon la fréquentation.
Voici quelques exemples concrets d’avancées majeures :
- Véhicules autonomes : optimisation des trajets, hausse de la sécurité, réduction des temps d’attente.
- Plateformes MaaS : expérience usager unifiée, simplification des paiements, suivi précis de l’empreinte carbone.
- Gestion de flotte intelligente : pilotage en temps réel, maintenance prédictive, reporting avancé pour entreprises et collectivités.
Dans ce contexte, la protection des données et la cybersécurité s’imposent comme des priorités, avec une explosion de la circulation d’informations sensibles. Les entreprises, qu’elles soient jeunes pousses ou grands groupes, investissent dans des architectures robustes : chiffrement, anonymisation, conformité RGPD… autant d’outils pour instaurer la confiance et garantir la pérennité des innovations.
Défis à relever et opportunités à saisir pour les entreprises engagées
La mobilité d’entreprise évolue rapidement, poussée par l’urgence de s’engager sur des solutions durables et la nécessité de protéger les données. Les PME comme les grands groupes sont confrontés à la complexité de la conformité réglementaire : reporting CSRD, suivi précis des émissions de CO₂, gestion du Forfait Mobilités Durables. Ces démarches ne se limitent pas à de la paperasse : elles guident les choix d’investissement et la structuration des déplacements professionnels.
Pour répondre à ces exigences, l’offre se concentre sur des plateformes capables de centraliser tous les flux de mobilité. Greenway, par exemple, propose une application mobile qui regroupe le suivi de l’empreinte carbone, la gestion automatisée des notes de frais et la personnalisation des règles de dépense. L’interopérabilité devient un passage obligé : connecter SAP, Sage, Salesforce ou Personio, fluidifier les échanges, fiabiliser la donnée. Les entreprises recherchent des solutions intégrées mêlant cartes professionnelles, modules ERP et reporting avancé, afin d’offrir aux directions financières et RH une visibilité complète.
Sur le terrain de la mobilité opérationnelle, la diversification des offres s’accélère. Le Ranch se positionne sur la location flexible de scooters, vélos, trottinettes ou quads électriques, pour une durée courte ou longue. Omnicar accompagne collectivités et entreprises, optimisant la gestion de leur flotte de minibus électriques grâce à des outils de pilotage logiciel. Chaque organisation cherche à équilibrer efficacité opérationnelle, réduction de l’empreinte environnementale et maîtrise budgétaire.
Les priorités se dessinent nettement pour les entreprises, comme en témoignent ces points :
- Interopérabilité : intégration fluide aux outils existants.
- Reporting : automatisation du suivi des indicateurs ESG.
- Sécurité : dispositifs avancés de protection des données et conformité RGPD.
2025 s’ouvre sur un paysage de mobilité où chaque décision façonne l’équilibre entre technologie, environnement et usage. L’avenir appartient à ceux qui sauront concilier agilité, transparence et confiance pour tracer la route d’une mobilité enfin régénérée.


