La mode, domaine en perpétuelle évolution, regorge de termes spécifiques et de métiers passionnants. Parmi eux, le styliste occupe une place centrale, créant des collections qui définissent les tendances et influencent notre manière de nous habiller. Mais lorsqu’il s’agit de désigner une femme exerçant ce métier, une question se pose : existe-t-il un terme spécifique ?
En français, nombreux sont les métiers qui changent de forme selon le genre. Pourtant, le mot ‘styliste’ semble défier cette règle. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, le terme reste inchangé, bien que parfois, par souci de clarté, on précise ‘styliste femme’ ou ‘femme styliste’.
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Plan de l'article
Origine et évolution du terme ‘styliste’
Le terme ‘styliste’ tire son origine du domaine de la mode, désignant celui ou celle qui imagine et propose des créations vestimentaires. Le styliste est souvent confondu avec d’autres métiers du secteur, mais son rôle est bien spécifique. Il imagine les modèles qui composeront les collections des prochaines saisons ou les modèles d’une collaboration ‘capsule’ de quelques pièces.
Les collaborations essentielles
Un styliste ne travaille pas en solitaire. Il collabore étroitement avec plusieurs corps de métier :
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- Le modéliste : crée le patron du vêtement imaginé par le styliste.
- Le prototypiste : réalise le prototype correspondant, ainsi que les suivants, jusqu’au prototype final.
- Le directeur de collection : supervise et coordonne l’ensemble des créations pour assurer la cohérence stylistique.
- Le bureau d’études/méthodes : apporte une expertise technique pour la réalisation des pièces.
Les compétences requises
Pour exceller dans ce métier, le styliste doit maîtriser plusieurs compétences. Il définit les formes, les lignes, les coloris et imprimés de chaque modèle, tout en respectant le style de la marque qui l’emploie. Il traduit ses idées en une série de dessins, propose plusieurs croquis pour un vêtement et travaille généralement sur des vêtements ou des accessoires. Le styliste doit aussi maîtriser les techniques de la couture professionnelle, exceller dans la composition des tenues, des teintes et des motifs, et faire preuve d’une culture mode d’exception.
Parallèlement, le créateur de mode, souvent perçu comme une extension du rôle de styliste, doit inventer l’intégralité d’un nouveau vêtement, rechercher de nouvelles matières, dessiner les croquis et modéliser les dessins sur les logiciels professionnels. Le créateur de mode propose des plans de collection rationnels et cohérents, et occupe un poste à responsabilité, nécessitant des compétences dans l’encadrement et la maîtrise des diverses formes de management.
Le féminin de styliste : une question de langue et de société
Dans la langue française, le terme ‘styliste’ demeure invariable au féminin, contrairement à d’autres professions qui adaptent leur terminologie. L’usage de ‘styliste’ pour désigner une femme dans ce métier reflète une adaptation linguistique qui tend à simplifier et à uniformiser les appellations professionnelles. Pourtant, cette invariabilité n’est pas dénuée de questionnements quant à la visibilité et la reconnaissance des femmes dans ce secteur.
Les formations dédiées
Plusieurs institutions proposent des cursus spécialisés pour former les futures stylistes. MODART International offre ainsi un cursus stylisme-modélisme de premier choix. Cette formation permet d’exercer comme styliste ou créateur de mode dès l’obtention du diplôme. Le CNFDI met à disposition une formation à distance préparant spécifiquement au métier de styliste femme. Cette formation comprend 16 cours et aborde trois thèmes essentiels : le dessin et les mises en couleur, les diverses activités liées à la création (travail sur figurine, création de book, etc.), et enfin le modélisme.
Les stylistes femmes dans l’industrie de la mode
Le métier de styliste attire de plus en plus de femmes, bien que le secteur reste marqué par une prédominance masculine. Effectivement, 45 % des hommes occupent encore le poste de styliste femme. Malgré cette disparité, les femmes parviennent à s’imposer dans cette industrie compétitive. Le salaire moyen d’une styliste femme salariée est de 1 992 euros nets par mois, avec un potentiel de progression important au fil de la carrière.
La reconnaissance des stylistes femmes passe aussi par l’excellence de leur formation et leur capacité à innover dans un domaine en perpétuelle évolution. Les collaborations et les compétences spécifiques acquises tout au long de leur parcours jouent un rôle clé dans leur succès et leur visibilité.
Les stylistes femmes dans l’industrie de la mode
Le métier de styliste, souvent perçu comme un domaine artistique, requiert une maîtrise technique et une capacité d’innovation constante. Une styliste imagine les modèles des collections futures, définissant formes, lignes, coloris et imprimés, tout en respectant le style de la marque employeuse. Ce travail de création s’accompagne de la réalisation de croquis et de prototypes.
Les stylistes femmes, bien que confrontées à une prédominance masculine, se distinguent par leur talent et leur résilience. Le salaire moyen d’une styliste femme salariée est de 1 992 euros nets par mois. Certaines parviennent même à obtenir un salaire avoisinant 35 000 euros annuels bruts dès leur premier emploi.
Travaillant en étroite collaboration avec d’autres professionnels tels que les modélistes, prototypistes, acheteurs, et directeurs de collection, les stylistes femmes doivent exceller dans la composition des tenues, des teintes et des motifs. Leur sens des proportions et leur culture mode d’exception sont des atouts indispensables.
Les formations jouent un rôle fondamental dans cette reconnaissance. MODART International propose un cursus stylisme-modélisme de premier choix permettant d’exercer dès l’obtention du diplôme. Le CNFDI offre une formation à distance, couvrant le dessin, la création de book, et le modélisme. Ces formations permettent aux stylistes femmes de se distinguer par leur expertise et leur capacité à innover.
La reconnaissance des stylistes femmes passe aussi par leur capacité à s’adapter aux évolutions du secteur. Elles doivent connaître les aspects techniques des tissus, les techniques de montage et d’assemblage, ainsi que les techniques d’impression textiles et de finitions.
Impact et reconnaissance des stylistes femmes aujourd’hui
Les stylistes femmes jouent un rôle central dans l’industrie de la mode. Elles doivent avant tout analyser la marque pour laquelle elles travaillent. Cette analyse permet de respecter l’identité visuelle et les valeurs de la marque tout en apportant une touche d’innovation.
Les compétences techniques sont aussi majeures. Une styliste doit connaître :
- les aspects techniques des tissus,
- les techniques de montage et d’assemblage,
- les techniques de couture,
- les techniques d’impression textiles et de finitions.
Le dessin technique est un outil indispensable pour les stylistes. Il permet de détailler les coutures, finitions, matières et couleurs choisies. C’est à partir de ce dessin que la fiche technique du modèle est créée. Cette fiche est ensuite transmise aux modélistes qui se chargent de réaliser le patron du vêtement.
Les modélistes, en respectant les volumes, finitions et détails du dessin technique, créent le prototype du vêtement imaginé par la styliste. Ce processus est itératif, nécessitant plusieurs versions avant d’arriver au prototype final.
La réalité du métier exige des compétences spécialisées. Il est rare qu’une styliste soit aussi modéliste, tant les deux professions demandent une expertise poussée. Cumulant ces rôles, il est quasi impossible de se former sur l’ensemble des compétences requises et de rester à jour sur les nouvelles techniques et tendances.
Les stylistes femmes doivent ainsi se concentrer sur leurs domaines d’excellence tout en collaborant étroitement avec les autres professionnels de la mode pour garantir le succès de chaque collection.