L’ autisme est un trouble neurodéveloppemental. La vie quotidienne d’un adulte touché par elle nécessite la pleine participation de sa famille. Le besoin d’aide des personnes autistes est important et il reste beaucoup à faire pour leur intégration sociale. Comment définir cette condition, quels sont les soins aux adultes et quels sont les domaines d’amélioration mis en place parl’ État ? Nous constituons l’équilibre dans cet article.
Plan de l'article
Qu’ est-ce que l’autisme ?
L’ autisme affecte les compétences en communication, le comportement et les interactions sociales. Ses manifestations sont regroupées sous le terme trouble du spectre autistique (TSA). Il est caractérisé par un intérêt obsessionnel pour un sujet, la répétition des gestes, des mots, une hyper ou une hyposensibilité à une certaine stimulation. Mais aussi en raison de difficultés dans l’apprentissage, la langue, la communication relations interpersonnelles non verbales.
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En question : un anomalie neurobiologique du développement du réseau de neurones cérébraux. La génétique, les agents toxiques (alcool, certains pesticides et médicaments pendant la grossesse) ou les agents infectieux (rubéole ou rougeole pendant la grossesse) peuvent causer son apparition.
En France, il y a 700 000 personnes atteintes d’autisme, dont 100 000 enfants. Un enfant sur 100 est touché et il y a 3 fois plus de garçons que de filles. L’autisme touche toutes les origines sociales et ethniques.
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Formes d’autisme et symptômesSource : Contrôles/Défaite Autisme/Opinion Way
Trouble chronique, l’autisme prend diverses formes. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger n’ont pas de retard dans le développement du langage ou l’intelligence. Ils communiquent mieux et ont appris à compenser certains symptômes en apprenant. Mais il leur est plus difficile de communiquer avec les autres.
trouble de l’autisme Le est caractérisé grâce à des changements dans les relations interpersonnelles, à la capacité de communiquer et à mettre l’accent sur un intérêt exclusif et spécifique.
Le trouble du comportement invasif non précisé (TED-NS) apparaît plus tard. Le patient a des symptômes atypiques. Il éprouve des problèmes relationnels et de communication ou comportementaux, mais sans trouble omniprésent spécifique.
Chaque personne autiste manifeste des symptômes à des degrés divers, qui entravent ses relations interpersonnelles. Ces derniers sont souvent indifférents aux autres, peuvent manquer l’empathie et ne s’engagent pas dans la réciprocité. En général, ils ne font pas de contact visuel, ne rient pas et ne répondent pas à leur prénom. Inenclins au dialogue, ils ont tendance à s’isoler et à ne pas partager leurs émotions.
Ils rencontrent également des difficultés à communiquer en raison d’une absence ou d’un retard dans le développement du langage. D’autres répètent des mots et des expressions entendues, ou monologue sur un sujet exclusif. La modulation de leur voix et leur rythme de parole sont inhabituels. Les codes de communication non verbale leur sont étrangers : ils ne reflètent pas l’expression faciale et utilisent des gestes ou des mots inappropriés. Leur geste est répétitif et leurs émotions ne sont pas claires.
Leur comportement est également affecté : ils sont perturbés lors d’un changement de routine ou d’un événement inattendu, qui peut causer de l’agression, des pleurs, de la panique ou même de l’automutilation. Leurs réactions émotionnelles sont inappropriées et leurs réactions sensorielles sont inhabituelles. Certains ont des troubles de l’alimentation (régime mono-alimentaire…).
Enfin, ils souffrent d’autres troubles (comorbidités) , fréquents chez les personnes atteintes d’autisme, tels que l’insomnie, les difficultés d’apprentissage, le trouble de l’attention, l’hyperactivité, l’épilepsie, l’anxiété, la dépression etc…
Lorsqu’ un spécialiste constate que plusieurs gestes, comportements ou habitudes linguistiques , il peut diagnostiquer une forme d’autisme. Cependant, la présence de l’un de ces symptômes isolés ne signifie pas nécessairement qu’un patient a l’autisme.
Pour diagnostiquer l’autisme, nous devons voir un ensemble de troubles de la communication, d’interactions sociales et d’interactions comportementales.
Environ 70% des personnes autistes souffrent de divers arriérés intellectuels. Cependant, 30% ont des capacités intellectuelles très développées, telles que les personnes atteintes du syndrome d’Asperger.
Autisme chez les adultes : soins négligésSource : Autism Collective/Le figaro
L’ autisme ne guérit pas avec l’âge, les soins chez les adultes sont problématiques. Pourtant, il y en a beaucoup : sur 700 000 personnes autistes en France, il n’y a que 100 000 enfants.
Le diagnostic de TSA est plus complexe chez les adultes
Les symptômes sont parfois imperceptibles : en l’absence de retard intellectuel, ces personnes ont appris pour cacher leurs symptômes, parfois interprétés comme timidité ou manque d’humour. Ils ont aussi de la difficulté à s’adapter aux changements. Le manque d’empathie et d’écoute complique leurs relations amicales, émotionnelles et romantiques.
La détection de l’autisme peut être effectuée lorsque d’autres affections liées à la TSA doivent être traitées. Vous devriez être en mesure d’accompagner l’adulte autiste avec une formation psychologique, un suivi médical pour gérer ses autres maux et promouvoir leur inclusion socio-professionnelle.
Le manque de soins s’explique par le manque de structures en France. Cela force les parents des autistes à trouver des alternatives.
Beaucoup d’autisme adultes vivent dans des hôpitaux psychiatriques et reçoivent des traitements chimiques inappropriés. Les parents choisissent parfois de vivre dans des centres spécialisés à l’étranger. En Belgique, par exemple, estime à 4 000 personnes autistes françaises logées.
Un plan d’inclusion pour l’autisme
Face à l’urgence de la prise en charge de l’autisme, l’Etat français a mis en place une nouvelle stratégie nationale de lutte contre l’autisme sur 4 ans (2018-2022). Il vise à rattraper l’arriéré de la France en matière d’orientation des adultes autistes et à développer l’intégration scolaire et sociale.
Cette stratégie repose sur 5 axes clés et devrait aborder des solutions pour :
- permettre le diagnostic et la formation des personnes atteintes d’autisme
- Améliorer l’inclusion des adultes et l’inclusion sociale
- Intervention dans le temps avec les enfants présentant des différences de développement
- le soutien à la recherche en mettant la science au cœur
- soutenir les familles et reconnaître leur expertise
Bien que la science comprenne mieux l’autisme, le counseling tout au long de la vie est l’un des défis les plus importants auxquels sont confrontées les familles.
Nous construirons une société inclusive en donnant aux autistes une place égale à celle de tous les citoyens. #ChangeonsLaDonne pic.twitter.com/M6xZkWB4Pz
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 6,2018